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La monnaie

 

Monnaie de 1 1/2 solidi de Constantin

L’utilisation de pièces de métal précieux pour se procurer des biens et faciliter ainsi les échanges semble avoir émergé autour de la mer Egée dès le VIIème siècle avant JC.


Les pièces étaient alors faite d’un alliage d’or et d’argent et étaient frappées à l’emblème des rois qui en garantissaient ainsi la valeur.

Les phocéens amenèrent de la monnaie de bronze et d’argent en Gaule dès le VIème siècle avant JC. Les pièces d’or venues de Grèce seront introduites un peu plus tard. Les gaulois frapperont leurs propres pièces d’or (statères) au IIème siècle avant JC, à partir de mines d’or du Limousin et de l’Auvergne.

A partir du IIème siècle après JC, l’empereur Constantin impose l’utilisation de la monnaie d’or, essentiellement frappée en Rhénanie.


Une pièce d’or se nomme solidus du latin « massif , solide», et est à l’origine des termes sous, sol, solde, soldat, …
Face à la dévaluation des autres monnaies d'argent et de bronze, le solidus devint une monnaie refuge.
La stabilité du solidus de 4,5 g d'or se maintiendra jusqu’à l’époque de l’empire byzantin où il s’appellera désormais nomisma.

 

Ecu d'or de Saint Louis

Cette stabilité perdurera jusqu’au haut Moyen Age, où les difficultés d’approvisionnement en or contraignirent Charlemagne à lancer le denier d’argent qui devint la nouvelle monnaie de référence.


La pièce d’or réapparaitra cependant durant la période plus faste économiquement du Moyen Age et dans différents pays : Le florin à Florence, le ducat à Venise, le Louis d’or en France.


Le Louis d’or deviendra la monnaie de référence en France pendant très longtemps.


Lorsqu’en 1360, le roi Jean II Le Bon est enlevé par les anglais à la bataille de Poitiers, une rançon de 12.5 tonnes d’or est demandée en échange de sa libération.
La rançon versée ruine le royaume de France. De retour à Compiègne le roi Jean II le Bon devra créer de nouvelles taxes pour renflouer les caisses du royaume, notamment la gabelle.

Il crée également une nouvelle monnaie, le franc, en hommage à sa libération (franc : libéré) !